Tout cela n'est que conspiration des poulets de l'espace ! |Soa-hime|

Tamaki s’ennuyait grandement, il fallait bien l’avouer. Les activités du club avaient beau lui prendre une grande partie de son temps, les choses semblaient horriblement différentes alors que sa fille chérie, étudiant pour des examens, se faisait plus rare au club. C’était quoi d’ailleurs, ces examens ?! Qui avait des examens à cette époque de l’année ?! N’était-ce pas tout bonnement improbable ? Maintenant que « The King » y pensait sérieusement…Cela ne pouvait être qu’un complot des poulets venus de l’espace pour qu’il passe moins de temps avec elle ! Ces fourbes ! Il le savait qu’il était devenu leur cible depuis qu’il avait voulu faire un Noël français avec une dinde à sa table, mais que faute de trouver une dinde il avait mangé du poulet ! Il le savait et pourtant il n’avait pas agi avant et maintenant ils s’en prenaient à sa relation avec sa fille chérie parce qu’ils savaient que là était son point faible ! Il n’y avait pas lieu de douter là-dessus : Les poulets sont vraiment des adversaires coriaces ! Mais il vaincrait ! Pour l’amour de sa fille, il vaincrait !

« Tama-chan ! Tama-chan ! »

La petite main d’Haninozuka-senpai qui agrippait le haut de l’uniforme du prince le tira bien vite de sa rêverie. Bien vite ? C’était sans compter nombre de fois ou Kyouya avait tenté de le sortir de ses étranges rêveries, abandonnant finalement déclarant qu’il lui ferait payer cette perte de temps. C’est ainsi que, le prince enfin tout ouïe, son meilleur ami lui déclara qu’un de ses cours auquel il s’était étrangement inscrit allait bientôt commencer et que s’il ne voulait pas être en retard il ferait mieux d’y aller que de déprimer dans un des coins sombres de la troisième salle de musique, ce qui ferait sans nul doute fuir les éventuelles clientes matinales.

C’est avec une moue d’enfant que le prince s’exécuta et errait dans les couloirs pour rejoindre sa salle de cours. Quelle drole d’idée de s’inscrire à ce cours ! Tout ça parce que sa fille chérie avait qualifié cette matière de « cool » les minutes suivantes voilà que Tamaki y était inscrit. Il soupira, songeant qu’il devait vraiment réfléchir avant d’agir à l’avenir. Bien qu’il était certains qu’il ne s’y tiendrait pas : Si on pouvait changer le prince aussi facilement il ne serait pas aussi…Fidèle à lui-même !

Tournant à un énième couloir, il aperçut au loin une jeune fille qui courrait dans sa direction. Derrière elle…Une foule informe semblait la pourchasser. Il n’eut pas à réfléchir très longtemps avant de se décider à la débarrasser de ces individus. Après tout, le club n’était-il point là pour veiller au bonheur de ces demoiselles ? Là était sa seule raison d’être. C’est pourquoi notre prince –qui portait bien sa couleur de cheveux avouons-le- se mis en quête d’aider cette fille poursuivie pour des raisons encore inconnues –peut-être encore un coup de ces satanés poulets !

Ainsi il ouvrit la porte de la salle de classe la plus proche et s’y engouffra, s’appuyant contre la dite porte, attendant le bon moment pour attraper le bras de la jeune fille et la tirer avec toute la délicatesse d’un prince charmant à l’intérieur de la salle de classe, prenant soin de refermer la porte par la suite. Lâchant immédiatement la poignet de la demoiselle il lui adressa un grand sourire avant de finalement partir dans un de ces discours dont il avait le secret.

« N’ayez crainte, ô ravissante princesse en danger ! Moi, votre prince, je viens de vous sauver de ces horribles monstres qui vous poursuivaient, et je m’engage à présent à vous protéger de chaque danger planant sur vous et cela même si je devais y perdre la vie ! »

Beau discours n’est-ce pas ? Où est donc passé le doux courant d’air qui devait faire danser ses mèches blondes à son gré et les pétales de rose tournoyantes qui devaient rendre cette prise de parole encore plus romantique qu’elle ne l’était déjà ? …Bien sûr, il n’était pas au club et ici il n’y avait aucuns trucages de ce genre…Mais cette ravissante demoiselle ne devrait pas moins être touchée par des mots si doux et si merveilleux et si…Sincères ! Parce que oui, malgré ce que l’on pourrait penser, le prince prenait toujours ce genre de discours très au sérieux ! Il se sacrifierait pour une ravissante demoiselle !

Mais en parlant de cela d’ailleurs, la demoiselle allait-elle seulement bien ?

Spoiler:

Spoiler:

Le jour que Soa attendait depuis plusieurs jours avec impatience était enfin arrivé. Son entré dans le prestigieux établissement Ouran était enfin là, elle allait enfin pouvoir vivre un peu normalement et côtoyer des gens normaux, enfin c'est ce qu'elle pensait. Elle s'était levais comme à son habitude assez tôt, pour ne pas croiser son père en allant prendre son petit déjeuné, puis elle était remonté prendre une douche et enfiler son uniforme. Elle se stoppa un instant devant le grand miroir qui trônait dans la pièce, miroir que ça mère avait insisté qu'elle ai, comme si un miroir aussi grand était nécessaire à une jeune fille comme elle. Mais pour une fois elle était heureuse de la présence de celui ci en ce lieu, même si aucune expression de joie ne figuré sur son doux visage. Et comme à chaque fois qu'elle se voyait dans se miroir des souvenir, qu'elle aurait aimé enfouir à jamais dans son esprit, refirent surface. Elle soupira puis se détourna du miroir, se dirigeant vers son lit ou siégeait son sac de cours. Quelqu'un tapa deux petit coups à sa porte avant de l'ouvrir en grand. Le majordome entra légèrement dans la pièce, attirant par se faite l'attention de la jeune fille, il fit une légère révérence avant de se redresser et de prendre la parole.

-La voiture est avancé lady Soa, dit l'homme avant d'attendre une réponse de la demoiselle.
-Je vous remercie, j'arrive de suite, répondit-elle simplement n'aimant pas vraiment se genre de phrase qui la placé de façon supérieur au autre.

L'homme fit demie tour après une deuxième courbette et sortie de la pièce. Une fois la porte de celle ci fermé, Soa pris son sac et se dirigea un instant vers sa table de chevet ou se trouvait une simple ficelle noir au quel était attaché une prière toute ronde verte émeraude. Elle enfila le collier reçu la veille même pour son anniversaire par son seul véritable ami, elle se demandé bien d’ailleurs si elle le rencontrerait une fois la bas. Après tout les autre membres du groupe avaient bien profité de son entré à Ouran pour y aller, pourquoi pas lui ? Une fois le collier bien attaché elle pris la direction où se trouvait la voiture qui allez l'amener vers se nouveau lieu inconnue.

Quelques minute plus tard elle put enfin franchir les porte du grand portail qui allait changer sa vie. Elle fit quelque s pas dans les différent bâtiment cherchant son chemin, n'obtenant jamais de réponse utile de la part des personne qu'elle rencontré. Même en ce lieu les gens chuchoté sur son passage, poussaient des crie aigüe en prononçant son nom et très vite il ne fut plus possible d'esquiver les personne la reconnaissant, son arrivé dans l’établissement s'étant répandu en le lieu comme une trainait de poudre. Elle fut très vite assaillie de toute part par les personne présente dans le bâtiment ou elle se trouvait. Habituer à se genre de dérapage, elle se faufila entre les gens et se mis à courir droit devant elle pour échapper à cette foule. Mais sa course ne dura pas très longtemps, elle se sentie tiré en arrière en pleine course dans une des salle de cours adjacente.

La pièce était aussi bien éclairé que toute les autres salle de cours de cet établissement, ses table et chaise bien disposé et son tableau de noir immaculé vide d'écriture. La personne qui l'avait tiré dans cet pièce referma immédiatement la porte après qu'elle s'y soit engouffré, le tout en libérant le bras de Soa. Le jeune homme face à elle, se tourna dans sa direction lui adressant le plus beau de ses sourires, chose qui la laissa totalement de marbre, le tout suivit très vite d'un long discours charmeur. S'est cheveux était blond et faisait plus d'une tête de plus qu'elle.

-N’ayez crainte, ô ravissante princesse en danger ! Moi, votre prince, je viens de vous sauver de ces horribles monstres qui vous poursuivaient, et je m’engage à présent à vous protéger de chaque danger planant sur vous et cela même si je devais y perdre la vie !

Soa resta totalement perplexe, même si son visage ne changea pas le moins du monde, une expression qui ne changeait pas, sauf bien sur scène ou elle devenait souriante malgré la grande tristesse qui continuait à se lire dans ses yeux. C'était bien la première fois où quelqu'un l'abordait comme ça, comme une personne que l'on croise tout les jours, enfin pas sur que se soit une réaction normale pour aborder quelqu'un. Soa fit tout de même quelques pas en arrière pour mettre un minimum de distance avec le jeune homme. Se n'était pas qu'elle en avait peur, enfin si d'un côté, mais chez elle c'était une réaction naturel qu'elle avait envers la gente masculine. Une peur créé de toute pièce par la présence de son père dans sa vie... Soa s'inclina légèrement en signe de respect devant le blond.

-Merci pour votre aide, mais j'espère ne pas vous avoir dérangé par toute cette agitation, dit-elle en se redressant.

Elle était un peu mal à l'aise dans cette pièce seul avec un homme, le seul homme avec qui se genre de situation ne la dérangé pas était son meilleur ami. C'était d’ailleurs le seul a avoir réussie à l'approcher et a pouvoir avoir des contacte physique avec elle. Son traumatisme envers les hommes était assez encrée en elle et elle n'avait pour le moment jamais réussi à le surmonter, d’ailleurs elle ne savait pas si elle y parviendrait un jours.

Le prince n’avait jusqu’ici pas encore prit le temps de contempler la belle jeune femme qu’il venait de sauver d’une foule envahissante. Magnifique. Il n’y avait pas d’autres mots pour qualifier la beauté qui lui faisait face. Elle lui disait quelque chose cela dit et se mit en tête de retrouver où il avait déjà pu l’avoir vue. Au Host Club ? Non, c’était tout bonnement impossible, il s’en serait souvenu. Peut-être donc l’avait-il tout simplement déjà croisé dans un couloir ? Bien que cela restait plausible, il avait au fond de lui le sentiment que ce n’était pas cela mais alors…Quoi ? Qui était-elle et où le prince avait-il déjà pu la voir ? Il l’avait sur le bout de la langue, ce que ne rendait que plus agaçant pour lui le fait de ne pas s’en souvenir. Pourtant, il n’y pouvait rien, qu’importe combien il se battait mentalement avec ses neurones, rien ne revint. L’espace d’un instant il mit même la faute sur le dos des poulets de l’espace et d’un éventuel lavage de cerveau de leur part.

Malgré la belle tirade que le Prince venait de lui conter, l’expression de la demoiselle ne changea pas. Elles étaient si rares, les belles jeunes femmes qui ne fondaient pas totalement après un tel discours du King ! Mais cela ne la rendait après tout que plus intrigante. A l’inverse d’ailleurs de toutes les filles ou presque que le King avait pu voir, que ce soit simplement des jeunes fille qu’il aurait croiser dans les couloirs ou des clientes se rendant fréquemment au Host Club, celle-ci fit même quelques pas en arrière pour mettre une certaine distance entre eux. Méfiante ? Avait-elle donc peur de Tamaki ? Alors que n’importe quelle autre demoiselle aurait tenté de se retrouver seule dans une salle de classe avec lui pour s’en rapprocher, que ce soit implicitement ou explicitement ? On pouvait dire qu’elle était différente, cette fille.

Le King posa un instant son regard azuré dans celui de la demoiselle. Ce qu’il y vit fût le déclencheur de tout ce qu’il recherchait jusque-là ! Il s’en souvenait parfaitement à présent. Ce soir-là, comme tant d’autres, il était chez son meilleur ami et les deux jeunes avaient allumé la télé, juste histoire d’avoir un bruit de fond sur lequel le blond pourrait se rabattre dès que les explications de son ami sur le dernier cours qu’il n’avait pas compris commenceraient à devenir trop compliquées. C’était là qu’il l’avait vue pour la première fois ! Lorsque dans cette fameuse télé était passé un concert de Sonishi. Jamais encore le blond n’avait vu un si vaste océan de tristesse dans les yeux de quelqu’un avant de voir les siens. Encore une fois il avait plongé dans cet océan pourtant. Cette fille était cette chanteuse, comment diable le blond avait-il fait pour ne pas l’avoir remarqué plus tôt ?! Quel imbécile ! Et pourquoi se perdait-il dans ses pensées alors que la jeune fille s’inclinait devant lui ?!

« Merci pour votre aide, mais j'espère ne pas vous avoir dérangé par toute cette agitation. »

Elle se redressa sur ces mots. Dérangé ? Comment un si belle créature aurait pu le déranger ! N’était pas là suppositions totalement absurdes ? Encore une fois son esprit saugrenu se demanda si tout ceci n’était pas du fait de ces maudits poulets ! Mais ceci dit, il n’avait point le temps de déjoué leurs plan démoniaques. Le Host Club existe pour le bonheur de ces dames, il était donc de son rôle de rendre le sourire à cette demoiselle, qu’importe le moyen ! Avant toute chose, il lui présenta son plus beau sourire et s’inclina à son tour, en faisant une révérence digne d’un prince charmant.

« Me déranger ? Sachez qu’il s’agit là de l’exact opposé. De plus, c’est de mon plein gré que j’ai décidé de me mêler à tout cela. Si c’était donc le cas j’en serais entièrement fautif. »

Toujours tout sourire, le King se redressa. Que pouvait-il faire à présent pour rendre le sourire à cette dame qu’il ne connaissait pas ? Trouver une réponse s’avérait bien plus compliquée que prévue. De plus, elle était si différente de toutes ces demoiselles qu’il charmait avec une aisance presque déconcertante…Il était donc entendu qu’il ne pouvait agir avec elle comme il agissait avec n’importe quelle autre élève du grand établissement de renommé. Mais que devait-il faire alors ? Peut-être n’était-il tout simplement pas le genre avec qui elle aimait à passer du temps ? Mais qui était son genre dans ce cas ? Mori-sempai ? Kyouya ? Il l’ignorait ! Mais il ne pouvait pas se permettre de demandé à un autre du club de s’occuper d’elle après lui avoir fait cette tirade chevaleresque un peu plus tôt ! Ainsi, réduisant en quelques pas la distance entre eux sans une seconde pensé que cela pourrait la rendre mal à l’aise, il lui tendit une rose sortie de nulle part, ses yeux plongés dans les orbes améthystes aux reflets dorés –se rendant compte par la même occasion qu’ils étaient merveilleusement beaux !

« J’aimerais voir un sourire sur ce ravissant visage. Cependant j’admets que j’ignore ce qui pourrait le faire se dessiner sur vos lèvres. Permettez-moi donc de vous le demander : Comment pourrais-je vous faire sourire ? »

Et quand le prince avait une idée en tête, bien difficile de la lui faire sortir ! Il aurait probablement fait n’importe quoi ou presque pour arriver à ses fins : la rendre heureuse. Même si ce n’était qu’un court instant ! C’était toujours un instant de bonheur, qu’il pourrait s’appliquer à lui faire ressentir encore et encore, de façon de plus en plus durable s’il en était capable. Jusqu’à ce qu’elle le soit vraiment, pour de bon. Mais était-ce vraiment dans ses moyens ?

» So Beautifull... |Mitsuki-hime|